Mieux nous comprendre

Les Gangrels sont avant tout des solitaires mais ce sont aussi des admirables conteurs qui adorent les soirées où l'on se racontent différentes histoires. Il y a 4 rassemblements annuel. 2 aux Equinoxes qui sont secrets et réservés aux Gangrels et 2 aux Soltices qui sont ouverts aux invités. Les rassemblements commencent par une fête avec des nombreux rafraichissements. Commence ensuite les concours de conte où de nombreuses histoires sont racontés. Les plus jeunes se livrent à des concours de lutte et d'autres concours physiques. On passe ensuite aux concours de métamorphose. Alors que les jeunes plongent dans un sommeil réparateur, les anciens, à l'abris de la lumière du jour, continuent leurs concours d'histoire. C'est une grande performance pour un conteur que de réussir à tenir ses auditeurs éveillés pendant la journée. A la fin du rassemblement, tout le monde s'en va pour raconter aux Gangrels absents les évènements et les informations importantes. En cas de conflits, le jugement par combat est une coutume très courante.

Nous sommes peut être les Caïnites chez qui la bête est la plus présente. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin d'isolement et de nature même si nous pouvons occasionellement apprécier un séjour en ville. Nous mettons notre survie en priorité absolue bien que n'hésitant pas à risquer notre vie pour le plaisir de vivre libre au sein d'un pack de garous. C'est sans doute aussi la raison qui nous conduit à avoir parfois certaines particularités animales.

Quand un Gangrel infante, il choisit toujours quelqu'un qui a le sens de la survie et/ou un désir d'être proche de la nature. Il le laisse découvrir sa vraie nature seul, se contentant de le surveiller de loin pour lui éviter de faire de grosses bêtises. Si le Sir est satisfait, il se présente à son Infant et l'emmène ensuite à un rassemblement. Dans le cas contraire, il élimine sa création.

Les Gangrels devenaient rarement Prince. Dans ce cas on notait un profond respect de la nature, un désir de respecter la mascarade, un manque total d'intérêt pour les traditions et une tendance à se ballader sur leur territoire sous divers déguisement. En cas de danger, ils fonctionnaient comme des chefs de meute, conservant les plus importants membres du groupe au centre du territoire et envoyant les jeunes patrouiller aux frontières.