Etude historique de notre Famille

 

Notre famille était au départ composée de marchands qui ont fait fortune à l’époque des croisades. Nous avons mis toute notre énergie dans l'ouverture de routes commerciales vers l'orient afin que les croisés ne manquent de rien sur le dur chemin qui était le leur. Même si ces commerces nous ont fait gagner de l'argent, c'était avant tout un soucis d'aide et de participation morale aux croisades qui animait les nôtres. C'est avec le même dévouement altruiste que certains de nos ancêtres s'étaient lancés dans les sciences anatomiques, espérant découvrir de nouveaux remèdes pour aider nos prochains. Mais déjà, notre réussite dans les études et notre dévouement envers les croisés entraînait de nombreuses jalousies. Ainsi, on commença médire, disant à qui voulait l'entendre que nous faisions fortune en profitant des saintes croisades et que nos recherches scientifiques étaient en fait plus nécromantiques. Insensible à ces calomnies, la famille Giovanni continua à se consacrer à aider son prochain.

Aux environ de l'année 1100, un de nos plus grands esprits, Augustus Giovanni se mis à étudier la philosophie d'une ancienne société Cappadocienne. C'est dans le temple Cappadoce d’Erciyes qu'Augustus est d'ailleurs accepté dans l'ordre secret. Une fois de plus, notre bonne foie sera remise en doute. Nous qui ne voulions qu'apporter de nouveaux savoir à l'humanité, nous avons été accusé de magie noire et de cultes païens. Certains membres de la secte Cappadocienne avaient par contre compris qu'Augustus avait pour seul ambition de faire profiter le monde de leurs secret. Japheth, et Constancia, les deux bras droits du grand prêtre, Asshur, firent tout ce qu'ils pouvaient pour nous nuire.

Mais nos espions successifs ont rapidement compris que cette secte était d'un grand danger. Devenu totalement mégalomane, ils voulaient devenir Dieu, et notre famille a sans doute sauvé le monde d'un grand malheur en détruisant cette secte maudite une fois pour toute le 4 avril 1444.

Les Cappadociens s’était créé des chiens de gardes, les Lamia. Ces individus néfastes ont totalement disparu comme grâce à notre croisade rondement menée.

Peut après la fin d’Asshur, le monde entra dans la période de la renaissance. Pendant ce temps, notre famille étudiait un tas de documents appartenant à la secte de Cappadoce. Ces gens possédaient des ouvrages sur " la monté vers le Paradis ". Beaucoup de ces vieux écrits Babyloniens, Gnostiques et Egyptiens parlait de " l’autre monde ", de " la maison des esprits " et de " la vie après la vie ". Mais ils ne parlaient pas du Paradis comme le pensaient les Cappadociens, ils parlaient de la vie éternelle.

Pendant ce temps, notre position s'était dramatiquement complexifiée. Accusée de toute part, notre ancêtre eut alors une grande idée. Ils s'engageait à ne pas intervenir dans les conflits entre différentes familles et en échange, on nous laissait en paix. Lors de l’hiver 1528, après de longues et difficiles tractations, Claudius Giovanni signait le document. Enfin, nous avions la paix et pouvions étudier à loisir pour le bien de l'humanité.

Durant le 17ème siècle, certains Giovannis de Belgrade tombèrent sur les traces d’un livre vieux de 2000 ans, le Journal de Khazar. Ce journal devait contenir de nombreux renseignements sur le rituel de la vie éternelle. Il semblait évident que les Cappadoces avaient possédé un exemplaire complet. Plusieurs des nôtres furent envoyé au temple d’Erciyes pour retrouvé le livre. Nous fouillâmes partout mais ne trouvâmes aucun livre. Nous n'étions toujours pas en mesure de donner les secret de la vie éternelle à l'humanité.

Le temps a passé et notre famille a évoluée en accord avec l’époque. Certains d'entre nous s'intéressent toujours à l'occultisme dans le doux espoir d'y découvrir le remède miracle aux maux de l'humanité. Mais l'immense majorité de la famille s'est tournée vers les affaires. Nous avons bien réussi et nos sociétés nous ont permis de créer de nombreuses fondations destinées à aider les nécessiteux de part le monde. Nous nous tenons éloigné des conflits politiques et pourtant, on médit à nouveau sur notre compte. Nous sommes riches, c'est sûrement que nous sommes malhonnêtes. On nous rattache à toute les mafia du monde. De plus, certains nous taxent encore de sorciers et de nécromants alors que d'autres imagines les pires débauches lors de nos réunions de famille. Mais si c'est le prix à payer pour aider l'humanité, nous le payons sans mot dire et continuons notre destiné.

 

Angelina Giovanni